Mes prochains articles vont tous être écrits (enfin pas pour les états d’esprit du vendredi) aujourd’hui (même cet article est un article de retour vers le futur en somme puisqu’il a été écrit ce mardi 21 mars). Des heures à rédiger pour les prochain(e)s jours, semaines, mois afin que je puisse reprendre mes esprits, enfin si j’arrive à les reprendre car là pour le moment je suis totalement à côté de la plaque.Ce sera le seul billet d’humeur où je parle à coeur si ouvert, après je vais reprendre un ton moins enfin plus, enfin faire croire essayer d’avoir une vie super méga géniaaaallllllleeeeeeee comme sur mes photos Instagram.
En ce moment et ce depuis quelques jours/semaines/mois/années je ne sais plus en fait, je vis un véritable tsunami. Je pensais avoir enfin retrouvé de la sérénité, de la plénitude, du bonheur. Mais en fait non, il a fallu que quelque chose casse dans ma vie et pour que ce soit une succession de choses qui n’aillent pas/plus.
Je suis à fleur de peau, tellement à fleur de peau, tellement émotive, tellement fragile qu’un coup de vent me fait me casser en deux, ou en des millions petits bouts de Maud, parsemés au gré du vent.
Alors je m’accroche comme je peux à je sais pas quoi en fait, à ce qui me raccroche à la vie comme des petits bouts de branches prêts à céder à tout moment, pour ne pas avoir encore plus de pensées de partir ailleurs pour l’éternité.
Je pourrais avoir la peau la plus douce du monde, les cheveux plus fins que des fils de soie, les yeux avec dedans plus d’étoiles que dans le ciel tout entier, les lèvres les plus parfaites, des jambes qui n’en finissent pas, ça ne fait pas de moi une personne heureuse, aimée, jusqu’à ne pas me dire bonjour quand on me croise dans la rue.
Il y a des soi disant copines qui avaient besoin de toi, pour garder leur mômes, t’appeler en pleine nuit car leur mec/amant/mari ou je ne sais qui/ quoi encore avait fait quelque chose de pas bien, ou baver sur la gueule de quelqu’un que tu aimes dès qu’elles pouvaient et qui ne sont plus là, parties sans laisser d’adresse. Elle ont comme disparu, elles sont parties en fumée, envolées elles aussi comme ces milliers petits bouts de Maud.
Il y a ceux qui se réjouissent de ton état, le malheur des uns fait le bonheur des autres on dit. Tu sais tu te prends un coup de griffe, celui qui va te déchirer la peau, te couper jusque dans tes viscères.
Et puis il y a les personnes bienveillantes qui essaient de te hisser vers le haut alors que tu es au plus profond d’une mer totalement inconnue. Ces personnes, tu leur avoues que tu te nourris plus depuis des jours, que tu n’arrives même plus à sortir de ton lit, que tu ne fais que nourrir tes gosses, avaler tes médocs quand tu y penses, et poster une photo sur instagram pour faire croire que tu as une vie absolument géniaaaaaalllllleeeeeeee.
Tu sais à l’intérieur de toi qu’il te faudra longtemps, longtemps avant de ne plus être à côté de la plaque, tu ne sais pas en fait si tu vas y arriver, tu l’espères mais tu ne sais pas si ce Tsunami dans lequel tu es emportée va s’arrêter et s’il n’a pas une durée d’existence infinie.
Tu sais qu’il va te falloir quitter ce cocon où tu es installée depuis 9 ans presque sans savoir où aller et comment. Tu sais que tu vas devoir faire le deuil d’une vie, de projets. Tu sais qu’il faudra renaitre de tes cendres, mais tu ne sais pas comment y arriver, une micro flaque d’eau te paraît être un vrai océan.
Tu sais aussi que tu ne seras plus vraiment la même, tu seras différente tellement différente, tellement autrement que Maud d’avant. Mais tu sais aussi que le deuil tu ne sais pas faire, tu ne l’as pas fait en 20 ans, tu ne l’as pas fait en 9 ans presque, ni en un peu plus d’un an. Alors c’est pas en quelques jours que tu vas y arriver. Le deuil quand il n’y pas de deuil à faire, quand il n’y a pas la mort de quelqu’un à faire, ou de vie encore réellement commencée, c’est encore plus difficile, enfin super différent non? Et comment expliquer cet état léthargique car c’est quand même tout à fait inexplicable et totalement incompréhensible….
Pour le moment je suis à coté de la plaque, tellement à côté de la plaque.
ton article me touche beaucoup et je sais ce que tu ressens. Je me suis longtemps battue contre ça et j’y suis arrivée, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de moments « down » mais ce sont juste des moments. J’ai ma recette que j’ai mis quelques années à trouver et peut-être qu’elle ne sera plus valable demain. Je te souhaite de trouver ton équilibre, mais la vie, c’est toujours comme ça …
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Oh ma belle je suis triste pour toi mais je ne sais pas quoi te dire…..
Je sais que te bousculer en te disant que tu dois te bouger .. ne te servira a rien d’autre qu’a te sentir encore plus mal….
Je sais que te chouchouter te dire courage etc… je sais qu’a ce moment là d’une dépression (parce que c’est ce dont tu souffre mais ça tu le sais) tu ne peux pas t’imaginer voir le bout du tunnel….
Je sais tout ça parceque tu le sais que je l’ai vécu 10 ans pour le deuil de ma maman…. j’ai eu besoin d’aide des professionnelles pour m’aider a ce moment la et avec la maladie fe mlle….
Je te souhaite du fond de mon coeur que tu trouveras la solution qui va t’aider a remonter la pente…je voudrais être cette solution mais je ne peux pas je suis pas si solide que je veux le faire croire….
Gros bisous
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Mais j’ai repris le chemin du boulot ce matin car je n ai pas le choix. Et la vie se fera par automatisme pendant des mois des années peut être. Ne plus penser, panser les maux….
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