C’est l’ultra moderne solitude

J’avais écrit un billet, il y a quelques semaines, sur « ces relations qui naissent du net« . J’ai pour ma part, comme je le disais rencontré de belles personnes. Oui mais, car il y a toujours un mais….. Ces « amitiés » sont souvent loin de chez moi, et puis on a tous nos vies. Moi la première, je ne prends pas assez le temps de prendre des nouvelles des gens que je connaisse ces gens depuis longtemps ou pas. Le tourbillon de la vie nous emporte, souvent loin de l’essentiel.

Ce n’est pas le nombre d’amis virtuels ou réels qui font que nous sommes entourés ou pas. Oui c’est beau, on marque un petit mot sur un réseau social, on envoie un sms, il y a des réponses, toujours quelqu’un derrière un écran pour répondre. Oui c’est beau sur le papier, mais le soir, quand ça va mal et que tu ne mets rien sur Facebook, Twitter, Instagram, que tu n’envoies pas de sms, il n’y a personne en fait. C’est là que tu te rends compte que c’est l’ultra moderne solitude. J’ai de la chance d’avoir des enfants pour ma part, mais je pense à ces gens qui n’ont pas de famille, que les amis sont là, à l autre bout du téléphone, de l’écran quand ils sont sollicités. Mais qu’en est il au final, quand la personne qui ne va pas très bien, ne sollicite personne? Elle se retrouve dans cette ultra moderne solitude?

Je disais dans un article que je vis bien mieux maintenant le fait d’être seule qu’auparavant. Oui c’est le cas, mais que, dans des moments un peu plus douloureux, j’aimerais qu’on me tienne la main, j’aimerais avoir une épaule sur laquelle pleurer, j’aimerais qu’on me dise que tout finira par s’arranger (ou au moins me le faire croire)…. Alors dans ces moments là que peut importe le nombre de lecteurs sur le blog, d’abonnés à Instagram, Facebook, Twitter, je me rends compte que moi aussi je suis dans cette  ultra moderne solitude.