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Ces choses que j’ignorais de moi avant d’être (leur) maman!

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(Photo de 2014 ou 2015? Paolo et moi)

Ce billet va surement raisonner comme une déclaration d’amour à ces 3 êtres qui sont les plus importants au monde pour moi, mes enfants, mes amours.

Je n’aurais jamais imaginé que je puisse aimer un tout petit être qui était là, logé dans mon ventre, que je  ne connaissais ni ses traits physiques ni ses traits de caractère et pourtant je savais que je l’aimais déjà.

Je n’aurais jamais pensé, savoir faire tous ces gestes du quotidien si naturellement avec mes  enfants et pourtant Dieu sait si j’ai toujours aimé les enfants, si mon désir de maternité a toujours été présent.

Je ne savais pas ce que c’était vraiment l’amour inconditionnel, cet amour qui me prend au plein coeur de mes entrailles.

Je n’aurais jamais cru à ce truc qu’on appelle l’instinct maternel, et pourtant aujourd’hui c’est ce qui fonctionne le mieux chez moi. C’est quasiment animal. Quand j’étais enceinte de mon dernier enfant, je me l’imaginais tel qu’il serait tout le monde se moquait de moi. J’avais dit aussi que je sentais ce bébé plus petit, plus fragile que les autres. Mon gynéco riait, ma sage-femme m’avait dit les mamans sont les meilleurs docteurs du monde, elles savent tout avant tout le monde en ce qui concerne son enfant.  La fragilité de mon enfant s’est révélée vraie, et il est exactement comme je l’avais imaginé physiquement. Je pourrais vous donner 1001 exemples sur cet instinct maternel que j’ai, qui est je crois sur-développé chez moi. J’aurais aimé ne pas détecter ces petits signes qui m’ont alertés 1001 fois sur mon dernier par exemple.

Je n’aurais jamais imaginé être capable de dormir aussi peu, moi qui était une super grosse dormeuse, quand j’ai eu mon premier enfant à 20 ans tout juste, j’ai cessé  vraiment de dormir comme une marmotte. Qui l’aurait cru? Surtout pas moi!

Je n’aurais jamais cru pouvoir contempler un petit être durant des heures, m’extasier sur le son d’un babillage, les premiers pas. Je n’aurais pas cru pouvoir être gaga autant que ça, snifer du cou de bébé, me perdre de longs moments dans leurs yeux.

Je ne pensais pas qu’on puisse aimer un être aussi fort, et que mon coeur puisse grandir au fil des enfants que j’ai pu avoir (et ceux perdus aussi qui font partie intégrante de moi, de mes pensées).

Je ne me serais jamais sentie d’être capable de soulever des montagnes, de me dépasser chaque jour pour eux,  de me relever coûte que coûte malgré les claques de la vie. Je n’aurais jamais imaginé avoir cette force en moi, pour les aider à grandir, tout en étant seule avec eux 100% du temps (petit rappel pas de papa du tout de l’autre côté). Je pensais que jamais j’aurais pu avoir cette force que je nsors de je ne sais pas quel endroit en moi, tomber puis finir toujours par me relever parfois non pas sans difficulté mais me relever pour eux, pour moi, pour nous, pour qu’ils soient fiers de moi.

je n’aurais jamais imaginé que la vie passe si vite, qu’un enfant grandit si rapidement, et qu’il est une source inépuisable d’amour et de joie bien au delà des différentes galères traversées, des peines essuyées, des nuits sans dormir, des maladies qui nous font flipper.

Je n’aurais jamais cru qu’à la naissance de mon premier enfant, il y a presque 22 ans (non je ne suis pas vieille, ne dites pas ça), ressentir ce déclic quand je l’ai tenue dans mes bras ma si belle petite fille, me dire maintenant quoi qu’il advienne tu mèneras tous les combats pour qu’elle soit heureuse, tu es responsable et tu seras liée à elle pour l’éternité. Et 22 ans après presque,  j’ai encore cette image qui me revient en tête, de ce premier regard dans le mien, et de sentir mon coeur se gonfler d’amour.

Je ne pensais pas avoir autant de courage pour consoler chacune de leurs peines et que mon coeur de maman implosait à l’intérieur de moi mais que je me contenais devant eux. Je n’aurais pas qu’on puisse être autant fière de chaque pas fait dans la vie, de pleurer à chacune des petites et grandes victoires. Pleurer d’émotions, de fierté, moi la fille qui ne voulait jamais rien dévoiler. Ils m’en ont fait couler des larmes mes petits!

Je n’aurais jamais pu imaginer avoir tant de complicités avec mes fils, moi qui avais tellement peur d’élever des garçons et du surcroît seule. Et aujourd’hui je peux dire que je suis fière de cette complicité qui m’unie à chacun de mes enfants.

Je ne pouvais pas imaginer à quel point je ne penserai plus vraiment à moi, mais bien au contraire de penser toujours à eux avant de penser à moi. Oui je sais c’est pas super, pourtant je suis comme ça. Je me suis souvent oubliée, j’ai voulu leur faire plaisir, être le plus là pour eux, éviter qu’ils manquent d’amour ou de quelque chose de matériel. Et puis surement j’ai voulu combler l’absence du papa.

Je ne me serais jamais crue aussi maman louve, même si j’ai toujours voulu des enfants, je ne savais pas à quel point je serais capable de me battre pour eux, être protectrice, savoir montrer les dents quand il a fallu.

Je n’aurais jamais cru être capable d’être prête en quelques minutes à peine et de pouvoir être comme la déesse Shaki à avoir plus que 2 bras. (C’est cette impression que j’ai quand je fais 1001 trucs à la minute). Je ne ms serais jamais cru capable de tenir une conversation avec la plus grande, de surveiller que le second manger et ne fasse pas de bêtise, que le troisième se nourrisse bien grâce à mes seins, voir chaque petits détails chez eux que je suis la seule capable à avoir vu sans qu’ils sachent eux même que j ‘ai fait attention à tout ce que je pouvais.

Je me serais jamais vu supporter les cris stridents que je trouvais pourtant si désagréables et d’avoir la zénitude de Bouddha….

Je n’aurais jamais cru avoir l’imagination si débordantes pour leur donner 1001 petits noms, ruser pour les faire manger quand ils ne voulaient pas, être capable d’inventer autant d’histoires le soir au coucher, de faire 1001 voix différentes, et consigner 1001 choses sur des carnets depuis 22 ans pour garder un trace de….

Je ne me serais jamais crue être capable d’être autant maman et au final de repousser toutes les barrières du possible, toutes les frontières de l’imaginable. Je ne me serais jamais cru être autant fière d’être LEUR MAMAN.

3 réflexions au sujet de “Ces choses que j’ignorais de moi avant d’être (leur) maman!”

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