Nous avons tous des périodes de moins bien dans la vie, peu importe la raison qu’elle soit sentimentale, familiale, professionnelle, amicale….. La vie n’est pas toujours rose et parfois il y a un trop de plein qui nous fait stagner, nous empêche d’avancer comme on le voudrait dans l’idéal. Au fil de ces derniers mois, j’ai trouvé mes petits trucs pour aller de l’avant, je suis tombée bien bas, je remonte en selle tout doucement car il faut que j’aille de l’avant. Le chemin de la guérison est long, il y a plusieurs étapes et j’avais envie de vous faire partager ces quelques étapes pour mieux comprendre une personne souffrante mais aussi parfois pour mieux se comprendre soi même.
1- Ne pas se voiler la face et avouer que quelque chose ne va pas.
C’est la première étape et elle est cruciale. Je me suis voilée la face en disant que c »était un coup de fatigue. Je ne prenais pas vraiment conscience que je n’allais pas vraiment bien jusqu’au jour, je me suis dit Maud ça ne va pas, il y a vraiment quelque chose qui cloche. Et à partir de ce moment là où je n’ai plus voulu absolument me la jouer guerrière coûte que coûte mais enfin dire que quelque chose n’allait pas j’ai commencé à apercevoir de la lumière.
2/ Vouloir avancer:
Si on ne veut pas avancer ça ne sert à rien, d’aller plus loin sinon tout sera faux. Il faut savoir qu’il y aura certaines blessures qui seront difficiles à fermer et qu’on portera les cicatrices à vie, mais que si on a envie de s’en sortir on peut, il faut vouloir guérir de ce passé parfois si douloureux, de ces maux que nous portons Ne pas retenir le passé mais avoir le désir de ce tourner vers l’avenir même si souvent c’est difficile, qu’on a du mal à faire des projets parfois (je sais que trop bien la difficulté de faire des projets).
3/ Exprimer ses différents ressentis.
Durant ces dernières années, j’ai voulu faire bonne figure plus d’une fois. Souvent j’ai gardé ce que je ressentais pour moi je n’exprimais rien de ce que je ressentais au fond de moi. Je n’ai pas su dire stop quand on me faisait mal, j’ai emmagasiné de la colère parfois, beaucoup de tristesse. Et puis j’ai trouvé une solution à tout ça, j’ai écris des lettres parfois jamais envoyées à ceux pour qui j’avais éprouver de la colère, j’ai beaucoup écrit pour exprimer mes différentes sources de douleurs. J’ai aussi parfois beaucoup pleuré, je n’ai plus enfermé ces différents ressentis et je sais que j’ai encore du travail mais ça va mieux. Mieux vaut exprimer ses ressentis pour que ça soit fait de manière saine plutôt que de tout garder en soi et qu’un jour ça pète. Bien évidemment chacun est libre d’exprimer ses ressentis de la manière dont il souhaite. Je sais que pour moi l’écriture est quelque chose qui me convient, mais par exemple je sais aussi que certaines personnes expriment leur colère en tapant dans un sac de frappe. L’important encore une fois c’est de faire sortir cela et de manière saine.
4/ Pardonner à ceux qui nous ont fait du mal
On se croirait un peu dans la prière du Notre Père et pourtant c’est si vrai. I ne faut pas vivre avec de la rancoeur pour quelqu’un sinon on stagne, on se fait bouffer par la colère. Ce numéro 4 est une suite logique et indispensable au 1 et 2 et 3. Pardonner c’est se libérer pour avancer sereinement.
4./ La paix doit être un objectif de vie
Quand nous sommes arrivés à pardonner il suffit de garder comme objectif de garder toujours cette paix. Quand on a compris que la rancoeur, la colère ne nous amène à rien et nous font plus de mal qu’autre chose on a tout compris. Pour que la paix perdure il y a différentes façons, pour ma part comme expliqué plus haut l’écriture m’apporte beaucoup mais il y a aussi la méditation qui m’apporte beaucoup.
5/ Oser en parler et/ou demander de l’aide.
Quand j’ai vu que j’étais en souffrance et que je n’arrivais pas à surmonter cela seule j’ai commencé à en parler et j’ai pris la décision de me faire aider. Ce n’est pas une étape facile mais pour moi elle a été indispensable, c’est sur la même lignée que le numéro 1, on ne se voile pas la face mais on ne ment pas aux autres non plus. On a le droit de ne pas aller bien , de souffrir. Parler à quelqu’un et demander de l’aide à des personne aptes à nous apporter de l’aide libère aussi. J’ai longtemps cru que beaucoup de mes souffrances venaient de moi, jusqu’au jour où en parlant on m’a expliqué que non je n’étais pas fautive de telle ou telle chose mais que tel ou tel comportement à mon égard était mauvais. Et depuis je vois certaines choses différemment.
6- Faire le choix de s’offrir une belle vie
Souvent je le dis que mes choix ont été douloureux dans ma vie et que j’ai le sentiment d’avoir terriblement manqué de tout un tas de choses. On ne peut pas refaire le passé, c’est une évidence mais on peut se construire un bel avenir et avoir tout ce dont on a manqué. Mais pour cela on se doit de compter que sur soi. On doit être notre meilleur(e) ami(e), notre plus grand fan, notre coach. Personne ne peut et ne doit faire des choix à notre place, quand on l’a compris on a compris beaucoup de choses, le bonheur dépend de soi et pas des autres. Je me donne les moyens d’avoir ces choses dont j’ai toujours manqué. (et je ne parle pas de choses matérielles).
Merci pour ce partage sincère de ton expérience Maud.
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