J’ai mis 42 ans à comprendre que non je n’étais pas obligée d’aimer tout le monde sans pour autant me rendre malade….Ouf, quel soulagement! Quand je n’appréciais pas quelqu’un avant (et croyez moi c’est rarissime) j’en étais quasi malade (même s’il y a toujours de bonnes raisons dans le fond), je me sentais coupable, fautive, je m’auto-flagellait limite, mais par contre ça se voyait directement Je trouvais ça malsain de ne pas aimer quelqu’un. Et puis le travail, mon travail sur ma petite personne a fait son oeuvre.
J’ai compris que non je ne suis pas coupable de ne pas aimer quelqu’un, que si je n’aime pas c’est qu’il y a des bonnes raisons. Je ne suis pas ce genre de personne à me dire tiens ce visage me déplait je n’aime pas cette personne donc, pour que je n’aime pas quelqu’un il faut une bonne raison (que la personne agisse mal envers moi ou envers quelqu’un). J’ai longtemps culpabilisé quand je n’appréciais pas quelqu’un. Et à force de travail sur moi, j’ai compris que je ne pouvais pas aimer tout le monde et qu’il ne faut pas s’en vouloir. Bon de là à ce que j’éprouve de la haine pour quelqu’un ou que je sois capable de lui faire du mal on en est super loin, mais oui je peux dire que je n’aime pas tout le monde sans que ça me puisse me tordre les boyaux. Bon quand je n’aime pas quelqu’un il y a toujours une raison hein faut pas pousser mémé dans les orties non plus, mais moi cette personne si bienveillante envers TOUT le monde j’ose enfin me donner le droit de ne pas aimer tout le monde.
(c était un tout petit billet mais voilà je trouvais important pour moi de le dire car c’est une réelle avancée pour moi).
Bravo Maud! Moi aussi j’ai mis du temps à intégrer cela. Une fois que c’est fait on se sent tout de même mieux…
Bises
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oui enfin c est pas encore tjs très simple mais ça va déjà mieux…
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