Dans le deuil (mort de quelqu’un, deuil d’une relation), il y a plusieurs étapes…. Et la colère fait partie d’un processus dit normal. Pourtant chez moi ce stade là n’arrive jamais, je n’arrive pas à ressentir de la colère quand une relation se termine, Je suis triste et souvent je reste sur ce point là. Il ya une certaine tristesse en moi qui s’accumule C’est fou car j’apprends à vivre avec la tristesse, mais je ne sais pas cheminer correctement pour le deuil…
En fait je me rends compte que j’emmagasine la tristesse en moi de plein de choses, du décès des personnes mais la colère je ne la ressens pas. J’aimerais être révoltée, j’aimerais répondre,. Ce n’est pas que je ne sais pas le faire, c’est juste que je n’en éprouve pas le besoin. Et pourtant étape nécessaire pour l’acceptation et la reconstruction. En fait je me pose 1000 questions mais la colère ne vient pas, enfin pas contre les autres mais parfois contre moi….
Le psychiatre et le psychologue me disent que la colère que je devais avoir envers les autres, je l’ai contre moi et elle se transforme en phobie d’impulsion. Alors j’essaie d’éviter le max e ces trucs où je ressens ces phobies un peu particulières et ça va à peu près. Mais je sais qu’un jour il faudra que j’arrive à avoir de la colère, pour le moment j’encaisse tout sans en ressentir. Il faudra que je ne la retourne plus contre moi, en me pourrissant plus la tête, en n’ayant plus ces phobies ‘impulsion, en ne maltraitant plus mon corps (avec plus ou moins de conscience) en en mangeant pas, en ne dormant pas, en ne prenant pas de temps pour moi.
Aujourd’hui le moral n’est ni bon, ni mauvais, il y a des jours comme ça, où j’attends limite que la journée se passe. sans attente, sans envie particulière. Et au final c’est pas si désagréable que ça, au moins je ne lutte pas contre un moral en berne, ou bien je ne me demanderais pas combien de temps ce moment de bonheur va durer. Aujourd’hui j’ai eu une journée mouvementée en faisant beaucoup de choses ce matin, Et cet après midi, je me suis octroyée une sieste car j’en avais besoin. Mon psychiatre m’a dit de dormir quand j’en ressentais le besoin, ça sera toujours ça de pris….
Ce soir je vais prendre un peu de temps pour moi, lire, bricoler. je vais oublier tout le monde autour de moi dans cet appartement, faire comme si j’étais seule et faire ce qu’il me plait. Et ce n’est pas parce que je vais faire abstraction de leur présence qu’ils ne sont pas dans mon ❤ et je suis persuadée qu’ils le savent…
phenomenedemaud.com 
Coucou c’est deja un pas d’arriver a dire que tu ne fais pas un processus de deuil complètement. ..
Moi ça m’a valu un deuil pathologique de 10 ans apres le départ de ma maman. …
Par contre lors du diagnostic de cassi la colère a ete tres importante… mais j’ai avancer dans le processus. ..
J’espère que tu arriveras un jour a vivre cette étape et que tu puisses finir tes deuils….
Je te fais de gros bisous
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Je trouve que c’est souvent compliqué d’accéder à la colère et je suis comme toi quand elle vient au cours des deuils vécus c’est souvent tard, par contre la tristesse oui jusqu’à se vider de larmes. Peut-être qu’il y a aussi des tempéraments plus sanguins qui explosent plus vite, je ne suis pas comme cela. Une fois il avait fallu une séance de sophro pour que je sorte ma colère contre la personne qui m’avait fait beaucoup de mal mais qui était morte.
C’est bien de prendre ce temps pour toi malgré la présence des autres chez toi.
Bonne soirée
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