Hier après plusieurs semaines avec des gens qui faisaient un bout de chemin avec moi, j’ai dû les quitter. Je ne sais pas si j’étais prête, je ne me suis pas posée la question, jusqu’à ce moment de ce rendez-vous où là, j’avais le coeur serré dans la salle d’attente. J’aurais dû me réjouir que ça se termine, ça marque le début d’autre chose, d’une belle avancée. Oui sans doute que je suis fière de ces dernières semaines, de ce travail effectué mais je ne peux m’empêcher d’avoir le coeur serré.
Lorsque j’ai vu une des personnes venir me chercher dans cette salle d’attente, mon coeur voulait se faire la malle, mais j’ai résisté, j’ai gardé mon sourire de façade, fallait pas qu’on me voit pleurer là, non pas tout de suite, pas possible. Alors je me la suis jouée fine, avec le sourire, j’ai observé mes interlocuteurs, on s’est assis et la 4eme personne de l’équipe est arrivée et s’est assise.
Première question « alors qu’est ce que ça vous fait de nous quitter? » et là j’ai dit tout bas, ça me fait bizarre et les larmes ont coulé, j’ai essayé de ne pas pleurer en parlant tout bas mais ce fut impossible. Trop d’émotions me submergeaient, les séparations je ne suis pas forte pour cela, d’ailleurs il y a encore des énormes blessures en moi pour des séparations mal faites. Oui j’ai besoin d’un truc concret lors d’une séparation, un vrai adieu, pas un sms, pas un à bientôt et ne plus jamais avoir de nouvelles, petite aparté, Une boite de mouchoirs m’a été tendue, j’en ai pris un, j’ai séché mes larmes qui coulaient, j’avais fait exprès de me maquiller pour ne pas pleurer car je sais qu’avec mes yeux fragiles le mascara me pique vite si je pleure un peu trop, ça n’a pas eu le temps, j’ai essuyé mon nez, j’en avais presque honte de pleurer car il ne fallait pas pleurer chez moi ça ne se faisait pas… Puis je me suis ressaisie, j’ai continué la conversation, j’ai répondu aux questions, mon coeur voulait toujours se faire la malle, il m’a fallu me concentrer plusieurs fois pour ne pas laisser mon esprit divaguer, que je ne pense pas à cet après qui commence aujourd’hui. que je ne replonge pas dans cet océan de larmes qui étaient à l’intérieur de moi que je camouflais tant bien que mal. Je palpais une certaine émotions chez les autres personnes présentes, pas facile de garder une certaine distance quand moi j’ai juste envie de les prendre dans mes bras pour leur montrer ma reconnaissance de ces dernières semaines passées ensemble, mais ça ne se fait pas, je sais garder une certaine distance tout de même.
J’ai juste envie de leur dire 1000 fois MERCI, ils savent l’existence de ce blog donc peut-être le liront ils. J’ai un peu pu m’exprimer sur un petit mot laissé à chacun de mes interlocuteurs, un petit mot personnalisé, avec une pot de cantuccini faits maison, mais ce petit mot n’est rien à comparer de cette gratitude ou devrais je dire cette reconnaissance que j’éprouve pour eux. Aujourd’hui commence l’après, un après qui me fait peur car je sais tout ce qu’il me reste à parcourir, que je me jète un peu dans la gueule du loup avec de nouveaux interlocuteurs, mais je n’ai pas le choix, il le faut. On verra bien ce qu’il en ressortira de ces mois à venir, je sais ce que ces dernières semaines m’ont apportées en leur compagnie alors encore merci à eux. Pour moi il est inconcevable de ne pas dire MERCI même si aujourd’hui je me sens fragile, il va falloir faire avec cette fragilité, cette peur qui me gagne et sans cette béquille qu’ils ont été ces dernières semaines.
J’ai dit que je ne veux plus trop parler de moi personnellement, mais ce billet était important pour moi….
😙😙😙💖
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merci ma bichette ❤ pas simple aujourd'hui
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Parfois c’est important d’écrire les choses qui nous touchent Maud.
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j expliquerai peut être dans le futur ces quelques dernières semaines on verra …. mais oui c était important pour moi de l écrire ce billet…
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