Si brutalement

Ce matin tout est redevenu bruyant
Voitures et bus roulant
Les passants rigolant, parlant ou parfois criant.

Il y a plein de gens
Qui marchent à pas de géants
Ou bien tout doucement,
Peu portent des masques et quelques uns des gants.

C’est nuageux et il y a du vent,
Il y a des dirigeants et des artisans
Dehors c’est un vrai troupeau d’éléphants.

Non dans mes mots, il n’y rien de méchant,
Juste je pense une peur me paralysant
De voir tous ces gens
Qui recommencent comme précédemment.

Sans se souvenir de cet avant,
Avant de voir les volets roulants
Se lever pour accueillir de nouveau les clients.

Je vois quelques regards méfiants
Mais la plupart du temps,
C’est l’inverse et c’est quelque peu déstabilisant
Voir démoralisant.

Dehors il y a beaucoup trop de gens
Qui ne prennent pas les devants
En se et en nous protégeant.

Peut-être est ce même inconscient?
En bas, tous ces gens se promenant
Peut être en pulvérisant
De nouveau ce virus très méchant.

Ce dernier qui a donné du fil à retordre aux soignants
Qu’on applaudissait à 20h depuis nos maisons ou nos appartements
Et souvent avant d’entendre les recommandations de nos gouvernants.

Oui c’est le déconfinement
Mais le virus est toujours présent,
Il infecte toujours les poumons et parfois le sang
Et démolit des coeurs aimants.

Sont encore fermés les bars et les restaurants,
On attend de voir si le covid repart expressément
C’est pour ça qu’il faut rester vigilant

Peut-être va-t-il disparaitre,
Comme un voleur se volatilisant.
Qu’il laissera en paix nos enfants et nos parents
Et on pourra de nouveau être ensemble plus étroitement.

Mais pour le moment,
Tout juste à la sortie du confinement,
Avec cet ennemi virulent, rien n’est encore transparent..

Pour ne pas le voir revenir comme un ouragan,
Emportant avec lui des tas d’innocents
Avec la force d’un titan.
Il faut qu’on reste très prudents.