
Depuis que mon dernier est né (bon il a 13 ans mais ça reste mon dernier), rien ne m’a été épargné, un petit souvent malade, une maladie auto-immune qui se rajoute par dessus avec une hospitalisation de plus de 3 semaines quand il avait à peine 3 ans, des soucis de santé liés à sa maladie auto-immune avec des suivis réguliers, puis ses problèmes dys et enfin son autisme qui se rajoute (sans parler de ses absences à l’école pour cause de santé fragile, le covid et ses confinements, le harcèlement scolaire), on fait un mix de tout ça et ça donne une vie de maman bien chamboulée surtout quand on est maman solo (et qu’il n’y a pas de papa du tout que ce soit physiquement ou financièrement) et que soit même on a pas mal de soucis de santé, un handicap à gérer aussi. Bref tout ça pour dire que bien souvent, je me sens mourir à petit feu, je n’ai pas à proprement parlé de vie pour moi, c’est aussi je pense pour ça que je dors si peu, pour avoir du temps pour moi, pour faire les choses qui me font du bien, les choses que j’ai besoin pour souffler, qui me font me sentir vivante. Je ne pleure pas sur mon sort, car pour rien au monde j’aurait aimé avoir un autre petit même si surement la vie aurait été plus facile mais si vous saviez tout ce qu’il m’apporte et tout ce que j’ai été capable de faire au fil des années pour lui. Alors oui parfois le handicap je le déteste mais c’est aussi ce handicap fait que je me surpasse pour lui, pour eux 3 au final, je n’ai pas le droit d’abandonner, pas le droit de leur lâcher la main en cours de route alors je m’accroche aux branches de la vie, parfois je tombe (je me casse franchement la gueule pour être claire) mais je me relève toujours, j’ai une force en moi je crois qui me fait tenir pour mes enfants, la vie ne m’a pas gâtée mais clairement j’ai mes petits trucs pour rendre ma vie plus belle, ces choses qui m’aident à me sentir vivante. Je n’aime pas à être pas bien ,rester inactive et attendre que ça passe, je ne sais pas faire alors j’ai ces petites choses que j’essaie de mettre en pratique dans les coups de down ou les moments d’angoisse (qui sont très très récurrents quand même faut bien le dire)
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