
Voilà je ne sais pas quoi mettre comme titre, je ne sais pas où ce billet va partir, je vais juste laisser parler mon coeur comme je fais toujours en fait. J’ai juste besoin d’écrire, j’ai juste besoin de laisser mes émotions sortir car au final tout n’est pas si simple. Désolée je vais parler de mon amoureux encore, on en a parlé ce matin et il sait que je garde une certaine réserve pour m’exprimer sur notre histoire, je ne dévoile que ce que je pense pouvoir dévoiler, je veux garder du « rien que pour nous », je dévoile surtout ce que je ressens, lui je le laisse s’exprimer s’il en a envie/besoin il le sait.
Pour la petite histoire mon amoureux et moi vivons à un peu plus de 200km l’un de l’autre. Donc impossible de se dire ce soir, on va l’un chez l’autre en dernière minute. Et puis j’ai une vie ici, j’ai mes enfants qu’on veut ménager, comme on va ménager ses enfants. Alors on se voit là quelques heures par ci, par là, en prenant compte de nos obligations respectives, de tout l’à côté de nous en somme. Ces quelques heures que nous passons ensemble nous sommes coupés du monde en gros, on est en fusion totale, il faut qu’il y ait ce toucher permanent, on arrive pas à se lâcher quelques minutes. Puis vient forcément le moment de se séparer, il me laisse en bas de chez moi, il doit reprendre la route après quelques heures de NOUS. Il y a des mots d’amour dits qui ont un peu plus de poids encore à ce moment là, mon coeur qui se sert. Je fais office de bonne figure devant lui, je sers mon amoureux quelques minutes encore dans mes bras et puis on se laisse à ma porte. J’essaie de ne pas trop le regarder tellement j’ai le coeur qui pèse 1000 tonnes à ce moment là, je retrouve mes enfants, je reprends ma vie de maman, je laisse un peu ma vie de femme sur le pas de la porte. Bien sûr que je suis contente de retrouver mes pioux car ils font partie de moi et que mon coeur de maman fond à chaque fois que je les vois, mais mon coeur de femme est lourd. Quelques minutes après être chez moi, je lui laisse un message pour lui dire qu’i me manque déjà même si je le sais sur la route, je sais qu’il regardera qu’une fois arrêté.
Je suis un peu dans un entre-deux, je suis contente de retrouver mes enfants et d’être amoureuse de lui donc voilà la partie « je suis sur un nuage ». et la partie « blues » de le laisser. Il y a ce manque de lui qui ne me fait pas du mal comme j’ai pu ressentir car même si nous en sommes encore aux prémices de notre histoire je suis rassurée comme jamais avec quelqu’un, je n’ai pas cette peur de demain avec lui comme j’ai pu l’avoir avant, je n’ai pas peur qu’il me quitte du jour au lendemain comme les autres avant même si je suis consciente que rien n’est acquis dans la vie et qu’une séparation peut arriver. Ce Nous est à la fois si fort et pourtant si fragile comme tout couple qui se construit.
On a des envies communes, des objectifs communs, on a une chance infinie d’énormément communiquer, d’être très à l’écoute l’un de l’autre, de ne pas porter jugement sur ce que l’autre ressent. On est liés, soudés mais encore si fragiles à la fois, la distance n’aidant pas et puis c’est que le début. On se construit au fil des jours, on se solidifie aussi jour après jour, on renforce nos liens, on parle d’avenir même si ça parait fou pour plein de gens on vit notre histoire comme bon nous semble, on se projète un peu plus loin que demain. je n’ai pas peur avec lui de parler d’avenir ce qui m’a toujours foutu des angoisses terribles avant, je n’ai pas peur de me projeter dans 20 ans avec lui. On vit notre histoire à 200%, on fait attention de ne pas se griller, on construit sur des bases saines, sereines aussi et pour moi c’est une grande nouveauté. Je profite de chaque seconde que je passe avec lui, je mesure la chance infinie de l’avoir dans ma vie, qu’il fasse partie de ce NOUS dont on aime prendre soin, qu’on chérit. Oui tout peut paraitre parfait et oui tout l’est au final, il faut juste que j’arrive à gérer ce manque de lui que je ressens quand il part. Car au final je sais qu’on ne va pas pouvoir se dire « mon amour on déjeune ensemble ce midi ou encore on va boire un coup ce soir ou bien on dort ensemble ce soir ». 200 kilomètres c’est rien vous allez me dire, mais justement c’est assez proche pour avoir le loisir de se voir un peu et avoir la frustration de se dire on est pas si loin on est pas à des milliers de kilomètres mais aussi assez loin pour que je ne puisse pas le toucher, l’embrasser, regarder ce regard si bleu dont je suis éperdument amoureuse. Il y a l’ordinateur, le téléphone qui prendront le relais de ses mains de ses yeux de ses lèvres pour quelques jours pour m’exprimer ses mots d’amour, jusqu’à la prochaine fois. Et non ce n’est pas si simple que ça, mais je sais qu’il est là que ce nous devient de plus en plus fort chaque jour.
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