Billets d'humeur/ Billets d'humour/ Billet d'amour

Ça manque cruellement d’amour #2

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Il y a quelques semaines j’écrivais ça. Et je vais de déception en déception sur un bon nombre d’humains. La semaine dernière, au nord du Maroc, il y a eu un terrible drame, un petit garçon se nommant Rayan est tombé au fond d’un puits, il est resté de mardi en début d’après-midi à samedi en fin de soirée sous terre, avant que les secours ne puisse l’extraire, malheureusement le petit garçon a été retrouvé mort. J’ai pris connaissance de cette histoire un peu tardivement, par mon colocataire qui avait entendu parler de cette histoire au travail, il m’en a fait part et du coup j’ai voulu en « savoir » plus et j’ai suivi le « sauvetage » périlleux. J’ai espéré jusqu’au bout que le petit bout soit vivant, je me mettais à la place des parents, j’imaginais leur souffrance, leur culpabilité.

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En bref

En bref #158

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* Un mot d’ordre, toujours commencer sur une note positive chaque billet dans la limite du possible à partir d’aujourd’hui. Hier je suis allée prendre soin de moi, j’ai coupé mes cheveux d’une bonne quinzaine de centimètres (après 35 l’an dernier). Ça fait du bien, j’en avais vraiment grandement besoin. Lire la suite « En bref #158 »

Journal de bord de notre amour

Je ne sais pas gérer….

 

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Mon amoureux est parti ce matin voilà un peu plus de 12h et j’ai passé une journée avec le coeur lourd alors je me suis occupée au maximum pour ne pas pas trop sentir son absence mais chaque petit détail me faisait penser à lui. Je me suis occupée de Paolo, j’ai fait du ménage à fond, j’ai téléphoné à la soeur de mon amoureux aussi. Mais rien n’y faisait j’avais le coeur lourd, j’ai essayé de gérer mais pour gérer je suis nulle de chez nulle. Mes émotions sont ingérables, j’essaie je n’y arrive pas. Je travaille sur ça depuis quelques temps mais trop de fantômes reviennent dans ces cas là.  Lire la suite « Je ne sais pas gérer…. »

Journal de bord de notre amour

Pas si simple…

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Voilà je ne sais pas quoi mettre comme titre, je ne sais pas où ce billet va partir, je vais juste laisser parler mon coeur comme je fais toujours en fait. J’ai juste besoin d’écrire, j’ai juste besoin de laisser mes émotions sortir car au final tout n’est pas si simple. Désolée je vais parler de mon amoureux encore, on en a parlé ce matin et il sait que je garde une certaine réserve pour m’exprimer sur notre histoire, je ne dévoile que ce que je pense pouvoir dévoiler, je veux garder du « rien que pour nous », je dévoile surtout ce que je ressens, lui je le laisse s’exprimer s’il en a envie/besoin il le sait.

Pour la petite histoire mon amoureux et moi vivons à un peu plus de 200km l’un de l’autre. Donc impossible de se dire ce soir, on va l’un chez l’autre en dernière minute. Et puis j’ai une vie ici, j’ai mes enfants qu’on veut ménager, comme on va ménager ses enfants.  Alors on se voit là quelques heures par ci, par là, en prenant compte de nos obligations respectives, de tout l’à côté de nous en somme.  Ces quelques heures que nous passons ensemble nous sommes coupés du monde en gros, on est en fusion totale, il faut qu’il y ait ce toucher permanent, on arrive pas à se lâcher quelques minutes.  Puis vient forcément le moment de se séparer, il me laisse en bas de chez moi, il doit reprendre la route après quelques heures de NOUS. Il y a des mots d’amour dits qui ont un peu plus de poids encore à ce moment là, mon coeur qui se sert. Je fais office de bonne figure devant lui, je sers mon amoureux quelques minutes encore dans mes bras et puis on se laisse à ma porte. J’essaie de ne pas trop le regarder tellement j’ai le coeur qui pèse 1000 tonnes à ce moment là, je retrouve mes enfants, je reprends ma vie de maman, je laisse un peu  ma vie de femme sur le pas de la porte.  Bien sûr que je suis contente de retrouver mes pioux car ils font partie de moi et que mon coeur de maman fond à chaque fois que je les vois, mais mon coeur de femme est lourd. Quelques minutes après être chez moi, je lui laisse un message pour lui dire qu’i me manque déjà même si je le sais sur la route, je sais qu’il regardera qu’une fois arrêté.

Je suis un peu dans un entre-deux, je suis contente de retrouver mes enfants et d’être amoureuse de lui donc voilà la partie « je suis sur un nuage ». et la partie « blues » de le laisser. Il y a ce manque de lui qui ne me fait pas du mal comme j’ai pu ressentir car même si nous en sommes encore aux prémices de notre histoire je suis rassurée comme jamais avec quelqu’un, je n’ai pas cette peur de demain avec lui comme j’ai pu l’avoir avant, je n’ai pas peur qu’il me quitte du jour au lendemain comme les autres avant même si je suis consciente que rien n’est acquis dans la vie et qu’une séparation peut arriver. Ce Nous est à la fois si fort et pourtant si fragile comme tout couple qui se construit.

On a des envies communes, des objectifs communs, on a une chance infinie d’énormément communiquer, d’être très à l’écoute l’un de l’autre, de ne pas porter jugement sur ce que l’autre ressent. On est liés, soudés mais encore si fragiles à la fois, la distance n’aidant pas et puis c’est que le début.  On se construit au fil des jours, on se solidifie aussi jour après jour, on renforce nos liens, on parle d’avenir même si ça parait fou pour plein de gens on vit notre histoire comme bon nous semble, on se projète un peu plus loin que demain. je n’ai pas peur avec lui de parler d’avenir ce qui m’a toujours foutu des angoisses terribles avant, je n’ai pas peur de me projeter dans 20 ans avec lui. On vit notre histoire à 200%, on fait attention de ne pas se griller, on construit sur des bases saines, sereines aussi et pour moi c’est une grande nouveauté. Je profite de chaque seconde que je passe avec lui, je mesure la chance infinie de l’avoir dans ma vie, qu’il fasse partie de ce NOUS dont on aime prendre soin, qu’on chérit. Oui tout peut paraitre parfait et oui tout l’est au final, il faut juste que j’arrive à gérer ce manque de lui que je ressens quand il part. Car au final je sais qu’on ne va pas pouvoir se dire « mon amour on déjeune ensemble ce midi ou encore on va boire un coup ce soir ou bien on dort ensemble ce soir ».  200 kilomètres c’est rien vous allez me dire, mais justement c’est assez proche pour avoir le loisir de se voir un peu et avoir la frustration de se dire on est pas si loin on est pas à des milliers de kilomètres mais aussi assez loin pour que je ne puisse pas le toucher, l’embrasser, regarder ce regard si bleu dont je suis éperdument amoureuse. Il y a l’ordinateur, le téléphone qui prendront le relais de ses mains de ses yeux de ses lèvres pour quelques jours pour m’exprimer ses mots d’amour, jusqu’à la prochaine fois. Et non ce n’est pas si simple que ça, mais je sais qu’il est là  que ce nous devient de plus en plus fort chaque jour.

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Le pouvoir de l’amour

daisy-712892_960_720-1.jpgJe suis une âme torturée, enfin je veux dire j’étais une grande âme torturée (même si j’ai encore quelques tourments)….J’avais peur d’aimer, j’avais peur qu’on m’aime aussi je crois, j’avais peur de donner et de recevoir. Ce fut ça ces dernières décennies, sans doute mon parcours familial, mon premier amour qui m’a apporté de la déception et après je n’ai vécu qu’avec la peur au ventre, la peur au ventre de ne jamais donner assez, d’être abandonnée. Je ne vais pas cacher que mes relations ont été pourries en partie à cause de ça. J’ai surement plus donné que les gens étaient prêts à recevoir et moi j’attendais des choses que je n’avais jamais et j’ai toujours réussi à trouver des gens qui n’étaient pas faits pour moi en fait (des gens qui sortaient de relations longues, j’étais un pansement, un déclencheur de plein de choses), comme si au final je choisissais des relations qui ne pouvaient pas s’épanouir, comme si j ‘avais peur de l’engagement comme si au fond de moi je n’y croyais pas vraiment.

Et puis j’ai entamé une thérapie il y a de cela il y a plus de 7 mois, j’ai beaucoup parlé, j’ai évoqué mes souffrances, cette peur de l’abandon, cette peur d’aimer, refuser d’aimer à nouveau. Je crois qu’au fil de mes séances j’ai réussi à mettre des mots moi même sur ce qui me faisait mal, sur ce qui me pourrissait la vie mais pas pour autant l’envie d’aimer. Bien sûr que ce travail est essentiel pour la suite, mais ça ne fait pas tout. Quand j’ai commencé à échanger avec mon amoureux, j’ai dit d’un air convaincu, je suis bien dans mon célibat, je ne veux plus m’engager, je ne veux pas de relations, de toutes façons l’amour c’est nul ça ne sert qu’à faire du mal et j’en passe. On a échangé, de longues semaines, j’ai adoré passer des moments avec lui sans aucun objectif de drague d’un côté comme de l’autre. On a appris à se connaître, il m’a apprivoisée petit à petit, j’ai parlé avec lui ça me faisait du bien. Il a cette sensibilité que je connais si bien et que je n’avais  jamais trouvé chez quelqu’un enfin chez un homme. On a pas besoin de se parler, on anticipe les phrases de l’autre, ou on les termine, on a un million de points communs.

Et puis un jour on a parlé de choses plus personnelles et à ce moment là j’ai su qu’il avait fait tomber la plupart de mes préjugés sur les relations hommes/femmes, sur l’amour que les barrières mises étaient tombées, j’avais ouvert les yeux sur ce que j’étais sur ce qu’il était sur ce que nous pouvions nous apporter l’un à l’autre. J’ai compris au cours de ces derniers mois car on peut parler de mois de discussions que l’homme ne veut pas me faire forcément du mal, qu’un homme sait ne pas jouer, ne pas calculer, Les choses se sont faites naturellement je me suis rendue compte que je tenais à lui quand on a parlé d’un sujet un peu plus grave qu’à l’ordinaire. Aujourd’hui j’ai l’esprit serein sur cette relation comme jamais je ne l’ai eu avant et j’en mesure les bienfaits chaque jour, je n’ai pas peur de demain, plus peur de l’amour, pas peur de son amour. J’ai l’impression qu’il a sauvé mon âme qui se consumait. Je sais à quel point l’amour me fait du bien, son amour me rend celle que je suis vraiment. Je n’ai pas besoin de mendier son amour il me donne autant que reçois, tout se fait de façon naturelle. On ne calcule rien on laisse faire les choses même si on doit bien avouer le rythme est digne d’un grand prix de Formule 1 mais on s’en fout, on partage tellement, on apprend chaque jour de l’autre. C’est fou comme j’ai pu pleurer par le passé en « aimant » et comme je peux sourire aujourd’hui en l’aimant. J’ai le sourire au coeur je crois, je suis devenue plus calme. Il a dit une chose très vraie ce soir en parlant de nous « on fait tout avec le coeur et sans calcul ». Il sait m’emmener dans des chemins que je n’ai jamais voulu emprunter avant,  je n’ai pas peur, je n’ai plus peur. Je ne veux pas oublier les souffrances du passé pour savourer à chaque seconde que je passe avec lui à quel point j’ai cette chance infinie de l’avoir dans ma vie. Je sais à quel point le travail que je fais en parallèle m’aide, mais je sais aujourd’hui a presque 42 ans à quel point l’amour peut juste être fabuleux, à quel point il peut peut nous réconcilier avec l’amour, avec le sexe opposé, avec la vie, à quel point ça peut amener de la sérénité.

 

 

 

 

 

 

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Nostalgie du « je t’aime ».

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Je crois que tout est dans le titre, mais je vais m’expliquer un peu. Je ne sais pas comment je vais tourner ce billet et c’est souvent le cas lorsque je commence à en écrire un, rien n’est établi d’avance, je laisse mes doigts écrire au fil de mes pensées, comme ça en quelques minutes. Je ne suis pas très structurée pour rédiger au final (et je ne passe jamais par la case relecture c’est pour cela qu’il y a souvent plein de coquilles). Bref passons au sujet.

Quand je parle de nostalgie du je t’aime, même si on dit qu’enfant ou adolescent un je t’aime ça passe comme c’est venu, c’est sans doute pas faux. Sauf qu’il est vrai au moment où il est prononcé, ça se fait de manière très spontanée. On ne cherche pas 1000 ans à savoir si c’est le bon moment, si l’autre doit le dire avant nous, si ça fait assez longtemps qu’on connait la personne et je passe toutes ces questions à la con qu’on arrive à se poser quand on est adulte.

Et puis ces dernières années, j’ai l’impression que les je t’aime reçus n’étaient pas vrais, enfin pas vraiment pensés, qu’ils sont plus de l’ordre tu me fais du bien, je me rends compte que je peux compter pour quelqu’un, tu me fais sentir homme, je me rends compte que je n’aime plus ma femme et c’est grâce à toi, tu es un (super) pansement,  je sais désormais grâce à toi que je peux encore plaire, ou tout simplement j’ai envie de toi mais pour arriver à mes fins (et calmer ma faim) il faut passer par ces petits mots qui font que les filles fondent….

Donc oui je suis nostalgique de ce je t’aime d’autrefois…..( Regardez la vieille parler…) Nostalgique de ce je t’aime pas calculé pour 2 bonbons, un je t’aime qui n’est pas manipulateur, un je t’aime qui vient du fond du coeur.Je n’ai jamais pu dire un je t’aime sans qu’il ne soit pensé, je n’ai jamais pu dire un je t’aime dans le but d’obtenir quelque chose,  Je préfère 1000 fois l’absence d’un je t’aime, plutôt qu’un je t’aime pas pensé. Un je t’aime pour moi c’est pas un engagement sur l’éternité mais juste une sorte de CDI signé entre 2 personnes où les 2 parties jouent franc-jeu et bien entendu un CDI ça peut se casser à un moment donné ou durer tout le temps.  Je rêve de recevoir un jour à nouveau un vrai je t’aime.