Je pourrais reconnaitre parmi des milliers
Tes pas dans les escaliers,
Certains bruits me sont devenus tellement familiers.
C’est pareil quand j’entends en bas de chez moi
Le bruit d’une Triumph ou d’une Vespa,
Je regarde immédiatement si ce n’est pas toi.
J’aimerais perdre ces habitudes
M’habituer à cette solitude
Que je ne ressente plus cette lassitude.
Mais ce matin je suis en plein désarroi
Il y a des matins comme ça,
Où la joie n’est pas vraiment là.
J’essaie malgré tout d’avancer
De ne plus me laisser bouffer
Par toute ces pensées.
Sans doute il y a certaines dates qui arrivent à grand pas
Qui n’aident pas, à ne plus penser à toi
À ne plus entendre 1000 fois le son de ta voix.
Je me demande ce que tu deviens,
Qui est celle à qui tu tiens la main
Et que tu réveilles le matin.
Tu vois même si je ne t’écris pas,
Il y a toujours 1001 pensées pour toi
Même si on n’entend plus nos voix.
Je vis avec des tas de souvenirs
Parfois je pousse un grand soupir
C’est comme si je voulais sortir ce qui me fait tant souffrir.
Je n’écris presque jamais sur toi
Je ne parle pas de toi
Car ça je n’en suis pas capable moi.
Je dois continuer ma vie
Je dois y mettre toute mon énergie
Pour que la douleur ne soit pas nourrie par tous ces bruits.