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Pour le meilleur comme pour le pire…

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Quel titre racoleur, putaclic même je peux dire et pourtant il n’est ni question d’amour, ni de mariage.. Quoi que… Je veux parler de mon amour pour l’écriture, encore une fois. Je ne me suis jamais prise pour quelqu’un que je ne suis pas, je ne revendique aucune similitude avec des grands écrivains, journalistes ou que sais-je encore.

Mais, pourtant l’écriture fait partie de ma vie, de mon quotidien même. J’ai 1001 petits carnets griffonnés durant mes 1001 vies, j’écris des textes, des poèmes, des récits de journées, des souvenirs, j’aime laisser les maux s’échapper de mon esprit quand il est trop plein de tristesse, mais aussi laisser couler l’encre sur des mots remplis de joie, comme pour laisser trace de ces instants pour l’éternité, mon éternité qui pourra ne durer que quelques années tout au plus.

J’ai ce besoin quasi viscéral d’écrire et ce depuis toute petite. J’ai commencé tellement de carnets, presque aucun n’est terminé, je laisse des tonnes de pages vides quand j’ai vidé ce que j’avais à vider, comme pour refermer un livre. Je sais que ce n’est pas très écolo tout ça mais je m’en cogne. Je ne relis presque jamais ce que j’écris, c’est pour me libérer souvent de maux trop douloureux. Mais parfois il m’arrive de retomber sur un cahier/carnet écrit il y a 20 ans voir plus, je relis avec tendresse ma jeunesse, les problèmes de l’époque qui me paraissaient insurmontables à l’instant T et pourtant…

J’ai entrepris l’écriture d’un roman à 4 mains avec ma copine Roseline il y a quelques mois en arrière, c’est un chouette exercice mais là, mes personnages ont besoin d’évoluer en moi avant de faire naître la suite de leurs folles aventures sur le papier, alors je laisse ça de côté mais il n’y a pas un jour sans que je m’imagine la suite, que je note des idées sur un petit bout de papier qui traine par-ci par-là…

J’ai aussi commencé un petit roman toute seule comme une grande, qui prend beaucoup de place dans mon coeur, dans mon esprit, je ne sais pas ce que je vais en faire quand il sera terminé, quand j’aurais enfin accouché de ce bébé tant pensé depuis des mois et des mois, mais je me donne l’été pour le terminer, c’est un petit défi personnel, j’ai un carnet dédié à ce roman, j’écris des petits trucs sur les personnages qui sont nés de mon esprit. Je me suis attachée à eux, avec le roman que j’écris avec Roseline et celui-ci c’est la première fois que j’invente quelque chose, mes carnets comme mon blog sont remplis de choses vécues, d’anecdotes de vie alors je m’essaie à quelque chose que je ne connais pas. Je m’attache à mes personnages qui ont tous un caractère bien spécifique, ils vivent au travers de mes mots. Peut-être les connaitrez vous un jour, je ne sais pas, c’est plus un défi que me suis lancé pour le moment, qui vivra verra.

Je me lève la première chose que je fais c’est écrire comme souvent c’est la dernière chose que j’exécute avant de dormir. Je vis en écrivant, il y en a qui dessinent, qui peignent, qui boivent un coup, qui font la fête… Moi mon anti-blues, mon anxiolytique, le récepteur de mes joies c’est un carnet, je vis en écrivant et ce depuis tout le temps, depuis que je sais écrire je crois. C’est ma façon à moi de communiquer où je suis plus à l’aise…

Mon ordinateur et mes carnets sont mes compagnons de vie, ceux où j’aime laisser glisser mes doigts, mon stylo, ceux qui savent le plus de moi sur terre, ceux qui ont des tas de bribes de vie

 

 

 

 

6 réflexions au sujet de “Pour le meilleur comme pour le pire…”

  1. Très bel article 💖Je me reconnais tellement…l’oral m’angoisse, l’écrit m’enchante. Par exemple la semaine prochaine je suis invitée à un dîner où je ne connaîtrait pas la moitié des gens. J’angoise déjà à ce que je pourrais bien leur dire, lancer des conversations etc…tout ce que je déteste. Le pire est que je donne super bien le change, çà ne se voit pas, du coup les gens viennent me parler, le cercle vicieux, j’en sord toujours laminée…Très peu de gens imaginent çà chez moi, en fait personne, je pense..Par contre à l’écrit, je m’eclate, je ne suis pas la même personne, c’est pour çà je pense que je ne suis jamais réellement à l’aise avec mon blog, il ne donne absolument pas l’image de qui je suis vraiment. Il donne par contre une idée de ce qui est important pour moi.
    Tout comme toi depuis le confinement j’ecris un roman et c’est la première fois que c’est bien construit dans ma tête et que j’abandonne pas. Hier je me faisais la réflexion que comme je n’avais plus mes temps solitaires depuis quelques mois, celà me permettait de me créer ma bulle…
    Douce journée ! Merci pour ce billet !

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  2. Je comprends chacun de tes mots Maud.
    Ecrire c’est un peu comme respirer. Ça va de paire!
    C’est bien ces projets, je crois qu’avant tout il faut savoir se faire plaisir. On en a tellement besoin. Tant qu’on fait ce qu’on aime on est bien
    Et quand ça tourne un peu au chaos, on sait qu’on a un endroit pour lâcher nos maux.

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